Nouveaux contes de la folie ordinaire
Charles Bukowski« À quoi bon des poètes dans un temps de détresse ? » demandait Höldorlin. La réponse est dans Bukowski, dans une prose qui est l'une des plus dénonciatrices accusatrices de ce temps. Et sans aucune issue proposée : le constat d'enfer nu, organique, brutal. Les « caprices de Goya », en pleines phrases. J'ai lu quelque part que Bukowski était « rabelaisien » . Mais non, il s'agit de quelque chose de beaucoup plus noir, de beaucoup plus simple et lisible, d'une inspiration beaucoup plus « théologique » sous un air d'anarchisme absolu. La civilisation, ou ce qui en reste, n'est pas du tout en train de « renaître » mais de se tasser, de se décomposer, de se décharger, et Bukowski n'a pas d'autre choix que de lui répondre du tac au tac avec le maximum de violence, à bout portant. » Philippe Sollers, Le Nouvel Observateur. « Par-delà le cauchemar de l'histoire existe la perfection de l'amour. L'orgasme et la folie sont la nouvelle frontière des libérateurs de l'amour où Bukowski monte la garde. » Jacques Cabau, Le Point.